🇺🇸 Le patron de BlackRock sonne la fin du capitalisme woke aux États-Unis

Fin de la rĂ©crĂ©ation ? Larry Fink, le patron de BlackRock, hĂ©raut du capitalisme moral, a surpris son monde lors du festival des idĂ©es d’Aspen, il y a une semaine, en dĂ©clarant qu’il ne parlerait dĂ©sormais plus d’ESG (soit de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) car ces initiales – qui ont colonisĂ© les rapports annuels de toutes les grandes entreprises ces dernières annĂ©es en grande partie sous son influence – avaient Ă©tĂ© «militarisĂ©es» par l’extrĂŞme gauche comme l’extrĂŞme droite.

L’annonce est tout à fait intéressée. Depuis un an, le gestionnaire d’actifs le plus important du monde, avec 10.000 milliards de dollars sous gestion, essuie des tirs de tous côtés. Trop vert pour des États conservateurs comme la Lousiane ou la Floride, trop timoré, ou, pire, jouant double jeu, pour les démocrates progressistes, BlackRock ne cesse d’être pris à partie. Des critiques qui se sont parfois traduites par des retraits de fonds.

En savoir plus : Le Figaro